L’agriculture entame sa transformation numérique
Publiée le 29 août 2017

Lorsque l’on parle de la transformation numérique, on pense bien souvent aux grandes entreprises qui ont fait le choix d’apprivoiser les nouvelles technologies et d’innover pour être plus performantes. Pourtant, il n’est plus à prouver que la transformation numérique touche aujourd’hui tous les secteurs et c’est notamment le cas avec l’agriculture ! En effet, les agriculteurs en France et dans le monde se tournent de plus en plus vers les nouvelles technologies pour dynamiser leur activité, gagner en efficacité et réduire la pénibilité de leur travail.

Le développement de nouveaux outils

On ne compte plus les nouveaux outils de ce que l’on peut appeler désormais l’Agriculture 2.0. Le logiciel d’aide à la gestion d’exploitation agricole Ekylibre en est un bon exemple. Mais c’est un mouvement général que l’on observe vers une véritable transformation numérique de l’agriculture. Le dernier Salon de l’Agriculture a particulièrement mis le digital à l’honneur, avec, notamment, une place de choix pour La ferme digitale - rassemblement de start-ups souhaitant créer la “ferme de demain”.

Cette volonté disruptive permet donc au “digital des champs” de trouver sa voie en assistant les agriculteurs dans leurs tâches quotidiennes, mais aussi en permettant une fluidification des échanges entre les différents acteurs du monde agricole. Ainsi, cette transformation numérique permet donc également une plus grande transparence notamment dans la qualité et la traçabilité des produits. C’est donc le consommateur qui, à terme, devient gagnant.

Vers une mondialisation du phénomène ?

Mais si les agriculteurs européens et plus généralement occidentaux peuvent effectivement avoir accès à des outils innovants (quand la couverture réseau le leur permet), en est-il de même pour ceux des pays émergents ? Si les questionnements en Inde par exemple sont principalement portés sur le développement d’une agriculture durable et d’une plus grande indépendance alimentaire, il est raisonnable de penser que la transformation numérique y aura aussi un rôle à jouer, et ce, grâce à l’apparition d’un nouveau phénomène : l’essor du smartphone et de la connectivité.

En effet, en 2017 on estime que le nombre de smartphones écoulés dans le monde devrait dépasser les 1,5 milliards d’unités. Et c’est dans les pays émergents, mais aussi en Afrique que le smartphone constitue le principal support numérique – dans lesquels il a réussi à faire son trou. Mais c’est bien dans le contenu qu’il offre et dans les usages qu’il permet que tout reste à construire. Dans un avenir proche, de nombreuses applications devraient voir le jour et contribuer à “doper l’agriculture africaine” pour la rendre la plus performante possible, mais aussi plus respectueuse de l’environnement. Le numérique est en passe de bousculer le secteur et sortir de l’insécurité alimentaire ces populations. Il convient juste de lui donner sa bonne place.

Chez Solylend, nous croyons au numérique comme solution pour aider les populations les plus en difficultés mais aussi comme facteur d’un changement global positif. C’est aussi comme cela que nous contribuerons à un monde meilleur, et donc à Agir Ensemble.