La déforestation : symbole de l’urgence climatique
Publiée le 4 septembre 2018

Nous avons peut-être beaucoup ris (jaune) quand nous avons lu le tweet de Donald Trump expliquant à propos des incendies en Californie : “Il faut aussi couper des arbres pour empêcher le feu de se répandre !“. Pourtant cette consternante phrase n’est que la phase émergée d’un sordide iceberg : année après année la surface forestière diminue dans le monde. Si les incendies en sont une petite partie de la cause, l’immense majorité vient de la déforestation volontaire par l’homme. À la fois cause et symptôme du réchauffement climatique, la déforestation doit nous faire réagir.

Les forêts, notre assurance-vie

Chaque année, pour la période 1990-2005, on estime que 13 à 15 millions d’hectares de forêts par an ont été détruites, selon l’ONU. Un chiffre alarmant que les actions de reforestation de part le monde ne suffit pas à compenser. La principale forêt touchée est la forêt amazonienne avec 531 670 km2 perdus depuis 25 ans, viennent ensuite les forêts de pays en voie de développement en Asie (Indonésie, Birmanie) et les forêts africaines (Nigéria, Tanzanie, Zimbabwe).

Les causes principales de cette déforestation sont connues : cultures du soja et de l’huile de palme mais aussi commerce du bois. Or, la forêt joue un rôle essentiel avec le climat notamment. En effet, les arbres via la photosynthèse fixent le CO2 et contribuent à lutter contre l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. À l’heure où celui-ci se fait de plus en plus visible et de plus en plus inquiétant, la lutte contre la déforestation constitue donc un enjeu majeur pour notre planète.

Le bois, une énergie renouvelable à utiliser avec précaution

Nos forêts sont donc un bien précieux pour la planète et l’humanité. D’autant plus que le bois peut constituer une énergie renouvelable de choix, si le prélèvement forestier reste inférieur à l’accroissement. Existant sous diverses formes, il est également une source d’énergie peu polluante si la combustion se fait dans de bonnes conditions.

L’enjeu est donc ici d’utiliser de manière plus intelligente et plus raisonnée une ressource incroyable offerte par la nature. En effet, non-content d’être des actrices indispensables du climat comme évoqué plus haut, les forêts sont également garant de la biodiversité, de la régulation des maladies infectieuses, mais aussi du renouvellement des nappes phréatiques et donc des ressources en eau potable !

Notre devoir générationnel est donc de lutter contre ce phénomène qui prend chaque année un peu plus d’ampleur. Chez Solylend, nous proposons des projets d’impact qui prennent en compte les problématiques environnementales dans toute leur complexité. Car notre planète ne peut plus attendre.